2006

ROUTES D’ORIENT Grand reporter, Anne Nivat a longtemps résidé à Moscou et a observé de près les conséquences de la désintégration de l’Union soviétique. En 2 000, elle a reçu le prix Albert Londres pour Chienne de guerre l’un des ouvrages qu’elle a consacrés à la guerre en Tchétchénie. Ses enquêtes l’ont conduite en Irak et en Afghanistan, deux pays décrits dans son précédent ouvrage, et en Asie centrale. Anne Nivat évoque pour nous cette région compliquée et passionnante, en proie à des (...)

Nous présentons régulièrement les ouvrages de Georges Balandier, anthropologue, sociologue, écrivain, au fil de la publication de son œuvre qui nous permet de mieux comprendre les transformations de notre société – ce « grand dérangement » à l’issue imprévisible. A l’occasion de la nouvelle édition revue et augmentée de son « Pouvoir sur scènes », notre invité analyse les nouveaux bouleversements qui se produisent dans la communication, dénonce l’illusion pernicieuse de la « gouvernance » (...)

Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, Jacques Sapir poursuit de livre en livre, depuis un quart de siècle, une réflexion sur l’économie politique et sur les politiques économiques des pays européens, que nous suivons avec intérêt et sympathie. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Jacques Sapir souligne l’extrême faiblesse de l’idéologie qui continue d’inspirer la « gouvernance » et ses experts patentés et trace la voie de la nouvelle politique économique et (...)

AILE GAUCHE : À NOUVEAU LE SOCIALISME Parmi les dirigeants de la droite et de la gauche, rares sont ceux qui pensent qu’une candidature à l’élection présidentielle doit s’appuyer sur un projet complet élaboré en commun. Refusant que la campagne électorale se fasse sur l’image excessivement personnalisée d’un candidat et sur un assortiment de formules publicitaires, deux socialistes représentatifs de l’aile gauche de leur parti proposent un projet politique qui sera soumis au vote des (...)

PROMOUVOIR LES BIOCARBURANTS On se plaint de la hausse du prix du pétrole, de la pollution provoquée par le carburant et l’on multiplie les déclarations sur les énergies de substitution sans que des décisions à longue portée soient prises dans notre pays. Pourtant, la mise en œuvre d’une politique industrielle des biocarburants est possible, à condition qu’on parvienne à surmonter certains obstacles – qui servent trop souvent de prétexte à l’inaction. SOMMAIRE : p.2 : La grande misère (...)