Depuis qu’il exerce la présidence funéraire du parti qui a osé s’intituler « Les Républicains », Éric Ciotti tente de faire valoir un semblant d’autorité auprès des cinq tendances répertoriées de sa formation. Pour sauver les apparences, il a eu l’idée de constituer un shadow cabinet, ou cabinet fantôme, chargé de donner l’illusion d’une cohérence. L’information serait de faible intérêt si l’initiative du député niçois n’était en parfaite adéquation avec l’air du temps. Le cabinet fantôme de la vieille droite (...)
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2023

Dernier ajout : 28 mai.
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Notre vie avec les fantômes
22 mai -
Vers la reconstruction ?
8 maiNous sommes en train de vivre l’un des plus grands mouvements sociaux de toute notre histoire. Il n’est pas encore possible d’en prendre toute la mesure, faute de distance par rapport aux événements. Cependant, la dynamique observée depuis janvier vient démentir le récit d’un peuple résigné, fragmenté et devenu largement indifférent aux affaires de la cité. Dans les rues et par divers modes d’expression, les classes moyennes et populaires manifestent une même volonté de blocage des réformes néolibérales, (...)
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L’impossible apaisement
24 avrilLe duo Macron-Borne veut tourner la page de la réforme des retraites. Il n’y arrivera pas. La décision prise le 14 avril par le Conseil constitutionnel valide la retraite à 64 ans mais au prix d’une violation éhontée des principes juridiques. Violation du principe d’impartialité puisque plusieurs juges avaient été impliqués dans d’autres réformes de ce type. Violation de l’exigence d’argumentation juridique raisonnée et clairement exposée puisque les détournements de procédure commis par le gouvernement ont (...)
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Démocratie en crise
10 avrilDans son communiqué publié le 6 avril à la sortie de Matignon, l’intersyndicale souligne la gravité de la crise démocratique et sociale. Ce juste constat est partagé par une large majorité de citoyens qui font depuis des années ou des décennies la douloureuse expérience de cette crise multiforme. Nous l’avons souvent dit : le souci de l’intérêt général, qui était plus ou moins bien exprimé par des gouvernements disposant de la pleine souveraineté, a disparu lorsque les élites acquises au néolibéralisme ont (...)
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L’homme qui ne comprend rien
27 marsLa brillante intelligence du personnage est incontestable. L’étendue de ses connaissances a été prouvée lors d’innombrables prestations publiques. Sa capacité à intégrer de nouvelles données n’est pas moins attestée. Et pourtant, Emmanuel Macron ne comprend rien. Élu par deux fois, l’homme ne comprend toujours pas la fonction éminente dont il a la charge. Ignorant le principe d’arbitrage, il agit selon les circonstances tantôt comme chef du gouvernement, tantôt comme ministre polyvalent. On le voit saisir (...)