Royaliste

Entretien avec Jean-Robert Raviot : La Russie et son logiciel impérial. La Russie est une puissance paradoxale, archaïque et moderne, dont le centre est à la périphérie, et où la force du pouvoir compense la faiblesse de l’État. Est-il possible de la mieux connaître ? Voir la centrale en pages 8 et 9. Au sommaire de ce numéro : Page 1 – Cible : Drogues. Page 2 - Dette : la droite néolibérale dans l’impasse. - Sur le mur de Jean Chouan. Page 3 - Conseil d’État et souveraineté. - La (...)

En janvier, Emmanuel Macron avait annoncé que “La France a un rendez-vous avec son industrie de défense, une industrie en mode économie de guerre” qui devra augmenter ses capacités de production. Toute la presse a brodé sur ce thème, largement repris lorsque le ministre de la Défense a déclaré qu’il n’excluait pas de procéder à des réquisitions afin d’inciter les industriels à produire plus rapidement ou à faire passer les commandes militaires avant les commandes civiles. Les chroniqueurs (...)

En 2000, 32 ans après mai 1968, je tentais dans L’amour en morceaux ? de définir en quoi les lignes avaient bougé, au point que la société avait subi un ébranlement profond. Non pas tellement sur le terrain économique et social, mais dans ce qu’on appelle désormais le domaine sociétal : « Avec l’amour humain, la conjugalité, la filiation, n’était-ce pas tout qui vacillait, et d’abord ce rapport premier originel où se fonde l’existence de toute personne ? » (1) Pour l’essentiel, il me (...)

Les mutations du conservatisme américain. Si Donald Trump a pu s’emparer des leviers de commande du parti républicain, c’est qu’au sein de ce parti une évolution décisive s’était produite sur le plan des idées. Une mutation du « mouvement conservateur » a préparé mais non défini ni limité ce que sera le « trumpisme version 2.0 ». Voir la centrale en pages 8 et 9. Au sommaire de numéro : Page 1 - Cible : Élection et patrimoine. Page 2 - La (mauvaise) cuisine de Macron. Page 3 - (...)

La campagne pour l’élection des députés européens débute, comme d’habitude, dans la confusion des enjeux. Les partis français qui présentent leur programme “européen” n’essaient même pas de cacher que l’élection du 9 juin est un moment tactique dans leur stratégie pour la prochaine élection présidentielle. Les électeurs réagissent à l’unisson, en citoyens français, fort peu soucieux de savoir comment s’organise à Strasbourg un jeu partisan qui unit ou oppose le Parti populaire européen (...)