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N° 293

ENTRETIEN AVEC LE COMTE DE PARIS

10 mai 1979

jeudi 10 mai 1979

ENTRETIEN AVEC LE COMTE DE PARIS : LE ROI ET LE PEUPLE

interview de monseigneur le comte de paris

Monseigneur le Comte de Paris a bien voulu nous accueillir à la Fondation Condé de Chantilly pour confier à nos lecteurs comment il conçoit la mission de Chef de la Maison de France aujourd’hui. Les déclarations du Prince constitueront pour nous un texte de référence essentiel, que nous accueillerons avec reconnaissance... Déclarations recueillies par Bertrand Renouvin, en pages 8, 9 et 10.

HOMMAGE A MAURICE CLAVEL

Je ne parle de toi qu’à la seconde personne ; à la troisième tu voles en éclats, tu deviens plusieurs personnages, dont je ne sais plus rien. Je parle donc à toi, j’attends que tu répondes, et tu réponds en effet : ni toi ni moi ne croyons entièrement à la mort... Hommage de Pierre Boutang, en page 11.

Au revoir tout doucement. Cher Maurice, tu pars. Brutalement, avec pour au revoir ce long silence qui voudra dire adieu. Les panégéristes sont là : date de naissance, Normale Supérieure, la Résistance, l’œuvre, un peu de vie privée, des regrets. Finir sur deux colonnes dans des propos sincères ou de mesquines pensées... Hommage de Saint-Vallier, en page 12.

Il fallait que nous fussions tous là, dans la grande basilique, anciens maos et royalistes, Charles Piaget et les Lip, Pierre Boutang et Jean Daniel, Michel Foucault et André Frossard, tant d’autres, réunis autour des siens pour n’entendre de Maurice Clavel que l’essentiel . Le Christ bien sûr. Et le directeur du Nouvel Observateur ce terrible lundi soir avait su le dire en touchant en nous jusqu’au don des larmes. Il y a quinze ans, le baptisé Maurice Clavel avait réentendu l’appel comme jadis l’Augustin des Confessions dont je me redis souvent l’intimior intimomeo à travers Paul Claudel... Hommage de Gérard Leclerc, en page 12.

Depuis la fondation de la N.A.R. en 1971, la mort de Maurice Clavel est la perte la plus cruelle que nous ayons subi. Clavel n’était pas de la N.A.R. et nous n’aurons pas l’impudeur d’annexer post mortem un homme qui, de son vivant, s’était obstinément refusé à tous les embrigadements... Hommage de Michel Touron, en page 13.