NATIONALISATION, DÉCENTRALISATION, ON LES JUGERA AUX ACTES
les ambiguïtés de la politique socialiste
« J’ai mal à la France », disait M. Chinaud, tandis que d’autres du même bord, annoncent chaque jour que notre pays court à la catastrophe. Nous aussi, nous avons mal quand nous voyons la France laissée dans un si triste état après sept ans d’un « libéralisme avancé » conçu et appliqué, pour son plus grand profit, par la caste dont M. Chinaud fait partie. C’est dire que le parti de l’argent, hier tout dévoué à M. Giscard d’Estaing, aujourd’hui peureusement rassemblé derrière Jacques Chirac, ne mérite ni notre confiance ni nos suffrages... Éditorial de Bertrand Renouvin, en page 12.
nationalisation ou étatisation ?
Les droites (R.P.R. et U.D.F), déconcertées par leur échec aux présidentielles et désormais « unies » sous la houlette de M. Chirac, semblent n’avoir plus comme programme que la peur. Dès lors, la querelle des nationalisations revient tout naturellement sur le tapis. Que devons-nous craindre ? Que pouvons-nous espérer ?... Article d’Alain Solari, en page 3.
ILS NOUS JUGENT...
– Roger Pannequin : « vous définissez la bourgeoisie comme usurpatrice du pouvoir populaire... »
– Jacques Thibau : « le thème du collectivisme est éculé... »