ÉTUDIANTS : L’ÉCŒUREMENT
Qui aujourd’hui, n’est prévenu contre la manipulation politicienne, le mensonge, la démagogie tous azimuts, la récupération, et bien d’autres tares de nos systèmes qui se disent, à défaut de le vouloir ou de le pouvoir, démocratiques ? Pourtant, de la connaissance d’un fait à son expérience, il y a un fossé. Or, le pas est en train d’être franchi par de multiples groupes de la population, et ce, par le biais de la déception et de l’écœurement... Article de Michel Henra en page 2.
L’OCCASION PERDUE
Étonnante cécité de la gauche ! De retournements en reculades, de compromis douteux en échecs cinglants, les membres du gouvernement et beaucoup de chefs socialistes mènent leur barque les yeux tournés vers on ne sait quel ciel, persuadés qu’ils sont d’avoir encore et toujours raison. Idéologues privés d’idéologie, doctrinaires aux pensées vagues, ils n’en persistent pas moins dans des certitudes de plus en plus incompréhensibles au commun des mortels. Le mystère de cette attitude, qui est à l’origine de l’intolérance cent fois dénoncée ici, s’explique si l’on prête aux socialistes un raisonnement par syllogisme : « le socialisme est la vérité, je suis socialiste, donc j’ai raison et tous les autres ont tort »... Editorial de Bertrand Renouvin, en page 12.
Entretien avec Ingmar Granstedt
Ingmar Granstedt se consacre depuis plusieurs années à une critique de la société industrielle et anime un centre de réflexion sur l’autonomie et ses conditions technologiques. Dans un livre remarquable (« L’impasse industrielle ») il nous invitait à nous poser la question : « Que faire ? Peut-on produire autrement, inventer une nouvelle liberté quotidienne ? Peut-on concevoir et essayer d’autres outils et devenir chacun un acteur plus autonome ? ». Nous lui avons demandé de poursuivre, pour nous, sa réflexion dans le cadre de notre enquête sur le travail... Questions posées par Olivier Moulin, en pages 6 et 7.