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Une Révolution dans le royalisme - [...] 2. LES BASES DE LA PENSEE DOCTRINALE DE LA N.A.F.

4 avril 2010, 21:31, par F.Aimard

A PROPOS DES QUESTIONS POLITIQUES FONDAMENTALES

LA MONARCHIE

A PROPOS DE L’ANCIENNE MONARCHIE...

Selon la N.A.F., le trait principal qui définissait l’Institution monarchique ancienne, était son caractère empirique ; elle affirme que jamais l’aristocratie n’a accaparé l’exercice du pouvoir.

Par une politique multiséculaire, les rois de France ont su faire de l’Allemagne une terre pacifique civilisée, et ont su écarter les menaces d’invasions que nous avons connues depuis la chute de la monarchie, parce qu’ils conservaient la mémoire du passé, qui permet d’établir les constantes qui président aux mouvements des peuples.

La N.A.F. pense – à la suite du comte de Chambord - que la grande crise que connaît la France depuis 1789 est due à ce que la Monarchie n’a pu faire la Révolution elle aussi en 1789.

A PROPOS DE L’AVENIR ...

La N.A.F. affirme que la Monarchie n’est pas un retour au passé, mais que l’expérience passée l’impose. Elle pense que la Monarchie est liée à un âge sacral, enfoui loin de nous sous l’épaisseur de l’impérialisme contemporain.

L’ancienne monarchie relevait du Droit Divin ! Aujourd’hui, la N.A.F. fait remarquer que l’appartenance de la Monarchie à un Droit divin est largement dépassée, mais que la Monarchie relève du droit historique « constitué par la somme des bienfaits que cette institution a permis. »

Pour la N.A.F. la Monarchie est la condition première du progrès de notre civilisation, de la vie, de l’amour, de l’association.

N’étant que médiatrice, elle ne peut être cette idole au pied de laquelle on sacrifie tout.

La N.A.F. pense qu’il faudra bien que la jeunesse en vienne à la Monarchie, « seule institution traditionnelle à travers le temps », si elle veut que ses espérances ne se confondent pas un jour avec le souvenir d’un rêve impossible.

La principale qualité de la Monarchie est d’être indépendante (indépendante des groupes de pression sociaux et économiques, d’un parlement...)

De plus, la Monarchie est, toujours selon la N.A.F. la condition de la durée (le Roi ne meurt jamais), et également la condition de la paix civile (le Roi n’est pas élu).

Selon la N.A.F., un Prince qui travaille pour l’État, travaille pour ses enfants.

« Parce qu’elle est le produit de l’histoire, et qu’elle tire sa légitimité de ses bienfaits, la Monarchie peut rassembler des hommes divisés, sur l’origine de ce qui est. »

La N.A.F. affirme en tous cas que la crise de la foi religieuse n’est pas un obstacle au rétablissement de la Monarchie.

Elle insiste bien sur le fait que la Monarchie n’est pas une panacée, et ne la conçoit pas comme le remède miracle qui résoudrait du jour au lendemain chacun des problèmes de notre temps. La Monarchie n’est pas une fin en soi. Elle crée seulement le climat indispensable à la reconstruction complète de la société française,

 en arrachant l’État aux idéologies, aux intérêts, à la compétition,

 en libérant les hommes du carcan bureaucratique qui les étouffe.

 en donnant à la Nation les conditions générales de la Sécurité et de la Prospérité.

La N.A.F. conçoit la décentralisation dans ses grandes lignes comme suit :

 pas de Ministère de l’Éducation nationale dans une Nation où les Universités deviendraient autonomes.

 pas de ministère de l’Intérieur non plus, puisque les régions, les villes et les communes rurales retrouveraient leur pleine liberté. L’administration économique et sociale échapperait en grande partie à l’État. Ainsi libéré de multiples tâches, l’État se consacrerait à la Diplomatie, à la Défense nationale, et surtout à la Défense de l’intérêt national et à l’arbitrage des intérêts particuliers.

Le Roi laisserait ainsi les citoyens libres de gérer les affaires qui les concernent.

La définition de la Monarchie que souhaite la N.A.F. est : « Durée et souplesse, sens de l’héritage et sens des limites », et peut se résumer comme :

 la libération des communes et régions,

 la libération des travailleurs,

 la libération des esprits.

« La Monarchie n’est pas talisman mais ferment ».

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