Ayant décidé de faire une étude sur les jeunes et la politique en 1983, j’eus l’occasion d’avoir différents contacts qui m’amenèrent à découvrir un petit mouvement dont les jeunes militants se disaient « royalistes » tout en piétinant résolument les perruques et les carrosses, images d’Épinal de l’ancienne Monarchie.
De plus, ils proclamaient des slogans aussi inhabituels que « Monarchie Populaire » ou « Anarchie + Un », et prétendaient associer l’action politique et la réflexion intellectuelle ; à cette occasion, ils s’étaient même payé le luxe de présenter un candidat aux élections présidentielles de 1974, et récidivaient en se présentant aux municipales de 1983.
Un tel anachronisme apparent ne manqua pas d’attirer ma curiosité.
Qu’étaient-ils exactement ?
Tricératops ? Poètes ? Ou tout simplement marginaux ?
A la question « Peut-on encore se dire royaliste aujourd’hui ? », ils répondirent « Non seulement encore, mais déjà ! »
J’ai voulu en savoir davantage, et suis allé à leur rencontre.
Ayant décidé de faire une étude sur les jeunes et la politique en 1983, j’eus l’occasion d’avoir différents contacts qui m’amenèrent à découvrir un petit mouvement dont les jeunes militants se disaient « royalistes » tout en piétinant résolument les perruques et les carrosses, images d’Épinal de l’ancienne Monarchie.
De plus, ils proclamaient des slogans aussi inhabituels que « Monarchie Populaire » ou « Anarchie + Un », et prétendaient associer l’action politique et la réflexion intellectuelle ; à cette occasion, ils s’étaient même payé le luxe de présenter un candidat aux élections présidentielles de 1974, et récidivaient en se présentant aux municipales de 1983.
Un tel anachronisme apparent ne manqua pas d’attirer ma curiosité.
Qu’étaient-ils exactement ?
Tricératops ? Poètes ? Ou tout simplement marginaux ? A la question « Peut-on encore se dire royaliste aujourd’hui ? », ils répondirent « Non seulement encore, mais déjà ! »
J’ai voulu en savoir davantage, et suis allé à leur rencontre.
Olivier Lespès