FLAGRANTS-DÉLITS : FAIRE PEUR
Curieuse mentalité : il suffit d’écrire qu’un « blouson noir » a attaqué une vieille dame pour que toute la corporation des marchands de blousons se sente insultée. Et quand on s’interroge ou que l’on proteste contre une décision de justice, c’est le Ministre lui-même qui intervient. N’en déplaise à M. Peyrefitte, l’inquiétude est pourtant fondée... Article d’Yvan Aumont, en page 4.
L’ALSACE A L’HEURE EUROPÉENNE
L’Alsace des clichés n’est pas morte. Giscard, lors de sa récente visite à la « vitrine de la France sur l’Europe » s’en est bien rendu compte. Une terre opulente et colorée, une population fidèle et enthousiaste, des élus à faire rêver un ministre de l’Intérieur, un particularisme culturel ardemment défendu et vide de toute velléité sécessionniste, une situation sociale privilégiée... Le « beau jardin » qui enchanta Louis XIV, semblait intact. Et pourtant... Article de Bernard Reumaux, en page 3.
1er COLLOQUE DE POLITIQUE ÉTRANGÈRE
Le jeune cercle Relations Internationales de la NAR a organisé le samedi 19 mai 1979 un colloque de politique étrangère auquel ont participé le Général Gallois, Léo Hamon et des représentants d’organisations francophones. La qualité des débats en commission et au cours de la séance plénière a montré que les royalistes ont des idées originales et une analyse cohérente des mécanismes internationaux. Les textes que nous reproduisons ci-dessous sont deux rapports de commission consacrés l’un au rôle des multinationales et l’autre à la question francophone.D’autre part, et vu l’importance des sujets abordés, un numéro spécial du Lys Rouge a été consacré aux questions de relations internationales...
– Le gouvernement français se dit ouvertement favorable au nom du libéralisme avancé à l’implantation de multinationales dans notre pays. Ce qui est une façon de dévaluer l’avenir au profit d’un gain immédiat et précaire... Article d’Alain Solari, en page 6.
– « La Francophonie : une question politique ? » Telle était la question à laquelle devait s’efforcer de répondre une des commissions du colloque de politique étrangère organisé par la NAR le 19 mai. Elle trouvait une justification dans le constat fait il y a quelques années par Marc Blancpain (secrétaire général de l’Alliance française) : « Il n’y a pas carence du français, mais plutôt carence des Français et des pouvoirs français »... Article de Michel Sironneau, en page 7.