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N° 307bis - supplément

LE COMTE DE PARIS A LA TELEVISION

15 janvier 1980

mardi 15 janvier 1980

LE COMTE DE PARIS A LA TÉLÉVISION

Après un long silence, le comte de Paris a décidé de parler. Ce fut, en avril 1979, la publication des Mémoires d’exil et de combat auxquelles toute la presse fit un large écho. C’est aujourd’hui la diffusion, sur Antenne 2, d’une série d’émission qui permettront au Prince de s’adresser au plus grand nombre. Il s’agit là d’un événement capital. D’abord parce que le comte de Paris fera toute la lumière sur son action passée, depuis sa découverte de la réalité française jusqu’à son long et passionnant dialogue avec le général de Gaulle. Mais l’intérêt de ces émissions n’est pas seulement d’ordre historique. A partir de l’histoire de sa vie politique, c’est un message pour le présent et pour l’avenir que le comte de Paris entend délivrer. C’est ce que dit très clairement le titre même de ces émissions : Espérance en la France.

QUE VEULENT, QUE PEUVENT LES ROYALISTES ?

Pour un communiste ou un « chiraquien », la tâche est simple : il s’agit de porter au pouvoir la direction de son parti, qui appliquera la « bonne » doctrine. Rôle attrayant, mais qui conduit à la confiscation du pouvoir par un parti ou, dans la pire des hypothèses, à la mise en place de mécanismes totalitaires.

C’est avec ces pratiques que les royalistes veulent rompre. Car la monarchie n’est ni un parti ni une doctrine : idée qui paraît aujourd’hui presque banale, mais qui rompt avec les attitudes anciennes des royalistes à l’égard de « leur » Prince... En page 3.

LE PRINCE ET NOUS

en décidant de consacrer un numéro spécial de « Royaliste » aux émissions du comte de Paris, nous avons voulu manifester publiquement notre fidélité et dire quelle était notre espérance - notre seule espérance politique. Comment aurions-nous pu passer sous silence un événement que nous estimons essentiel ? Pourtant nous avons pris en rédigeant ce numéro, un risque grave : que la Nouvelle Action Royaliste soit considérée comme le « parti du comte de Paris », et ce journal comme l’organe officiel du Prince. Je me hâte d’écrire qu’il n’en est rien... Par Bertrand Renouvin, en page 4.