SOCIAL : CHACUN POUR SOI ?
les 39 heures en question
Les manifestations et les occupations d’usines ne cessent de se développer depuis l’entrée en vigueur, le 1er février, de l’ordonnance gouvernementale sur les 39 heures et la cinquième semaine de congé. La C.G.T. s’est félicitée de ces grèves sortant ainsi de la réserve qu’elle avait manifestée lors des précédents conflits... Article d’Hubert Bocquillon, en page 3.
DE LA REVENDICATION
Quand Mme Edith Cresson est violemment prise à partie par des agriculteurs, quand le S.N.I. défend, non sans vivacité, « ses » instituteurs quelque peu étrillés dans un rapport officiel, quand les douaniers font la grève du zèle, quand H. Krasucki n’est pas content de l’ordonnance sur les 39 heures, quand les fonctionnaires demandent des augmentations plus fortes que celles proposées par leur ministre, est-ce la justice sociale qui est en cause, est-ce la « montée du mécontentement » qui s’annonce, est-ce le gouvernement qui chancelle ?... Éditorial de Bertrand Renouvin en page 12.
IL FAUT PROMOUVOIR UNE TROISIÈME VOIE
Notre enquête sur l’esprit de Yalta, se poursuit dans ce numéro avec Olivier Germain-Thomas, ancien délégué général de l’institut Charles de Gaulle, et fondateur, en 1973, de la revue « l’Appel ».
– Royaliste : L’issue dramatique de la crise polonaise remet en lumière les accords signés par les vainqueurs il y a 37 ans à Yalta. Comment analysez vous ce retour aux sources de la division de l’Europe et du monde ? - Olivier Germain-Thomas : Je crois qu’il est très bon que l’on mesure enfin pleinement l’importance de Yalta car effectivement, pendant des années, cette affaire a semblé occultée... Propos recueillis par Olivier Moulin et Frank Widroiajegodomitcher.